La conférence FARI revient le 18 et 19 novembre à Bruxelles, découvrez-en plus.
Une initiative de
Soutenu par
Auteur
Sokcheng Thai
Bruxelles, Belgique – Lorsque l’on visualise l’avenir de la Belgique, l’IA et l’éducation sont considérées comme ayant un lien étroit inévitable. De nombreuses initiatives ont été lancées dans toute la Belgique pour améliorer l’éducation de la prochaine génération en matière d’IA, de données et de robotique, et surtout pour souligner l’importance de l’éthique dans leur mise en œuvre à l’avenir. Certaines de ces initiatives ont été présentées lors de l’événement AI & Education for Young People and Belgium qui a eu lieu le 16 novembre au Be Central. Il était organisé par le collectif Digit@ll, financé par le Fonds belge de compétences numériques et Innoviris. Ce consortium est mené par la Scientothèque, FARI, Bemaker, CollectiveUP, Erasmushogeschool.
Seize acteurs de l’enseignement de l’IA et organisations ont participé à l’événement, notamment AI4Belgium, SOMA, We are coders, DigitaleWolven, CoderDojo, Technofutur TIC, Dwengo et l’Université de Gand, amai !, Brightlab, CEPES Jodoigne, Collège Cardinal Mercier, Sint-Lievenscollege, CodeNplay, Artificial Intelligence Lab (VUB), BeCode, Nooby.tech. Lors de cet événement, les participants ont eu l’occasion d’assister aux courts discours de ces organisations participantes et de visiter les tables qui présentaient différents matériels pédagogiques intéressants. Les participants ont également eu l’occasion d’interagir avec les experts locaux pour comprendre dans les grandes lignes l’état actuel de la Belgique en matière d’intégration de l’IA, des données et de la robotique dans l’enseignement, les principaux acteurs dans le pays et leurs approches de l’enseignement de la technologie et de ses contraintes éthiques et juridiques.
1 / 8
L’événement AI & Education for Young People and Belgium a également eu l’honneur d’accueillir le secrétaire d’État à la numérisation du gouvernement fédéral belge, Mathieu Michel. Il a reconnu à la fois les défis d’une telle innovation dans l’éducation des jeunes en Belgique et l’importance d’avoir des acteurs actifs dans cet écosystème pour unir leurs forces afin de relever les défis et faciliter la transition. Un débat sur l’avenir de l’enseignement de l’IA en Belgique a été animé par Nathanaël Ackerman d’AI4Belgium / BOSA. Saskia van Uffelen a clôturé cette conversation inspirante en fournissant quelques idées et messages clés à retenir.
Ce qui donne une impulsion à l’enseignement de l’IA, c’est la demande croissante qu’elle suscite sur le marché. Selon Agoria, la plus grande fédération sectorielle de Belgique, le secteur technologique créera un total de 40 000 emplois supplémentaires pour 16 par jour ouvrable d’ici à la fin de 2030. Ce chiffre confirme l’engagement de la fédération technologique à garantir qu’au moins 8 personnes sur 10 en Belgique, âgées de 20 à 64 ans, auront un emploi d’ici à la fin de 2030. La forte demande d’IA a également incité les universités à proposer un diplôme en IA. La Vrije Universiteit Brussel (VUB) a été l’une des premières à proposer un programme de trois ans à partir de l’année universitaire 2022-2023.
Un événement de suivi après celui-ci aura lieu en 2023, où les organisations qui travaillent sur l’éducation de l’IA, des données et de l’éthique technologique en Belgique auront l’occasion de se réunir et de s’inspirer pour collaborer et unir leurs forces afin d’apporter une éducation de haute qualité en IA dans le pays.
Partager
Mots-clés
Autres actualité